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Projet original de

vandkunsten architects

 

En collaboration avec:

Innuplan, Nuuk, Groenland

Climate and structure : Ramboll, Copenhague, Danemark

Qarsoq Tegnestue, Groenland

Clement & Carlsen, Groenland

 

 

 

 

New Arctic Building Practice

maquette et recherche par

Anastasia Langlais & Cristina Ruiz 

 

 

CONTEXTE

Présenté à la Biennale d’architecture de Venise de 2012, alors que le pavillon danois avait pour thème : « Possible Greenland », ce projet cherche avant tout à développer un outil pour accommoder le développement des futures constructions du Groenland. Le processus créatif, teinté par la culture locale, s’appuie sur le principe d’appartenance communautaire des terres et l’esprit de communauté propre aux Inuit.

 

LE CHOIX DU SITE

Vital pour le développement de la communauté, le choix du site relève d’une importance capitale et doit tenir compte des eûmes et coutumes de la population. Dans le cas présent, le site doit permettre l’établissement d’une passerelle qui connecterait l’ensemble du bâti. Celle-ci, prenant la forme d’une ligne de vie dans le paysage, permettrait de rejoindre de futurs sites d’établissement autrefois inatteignables. De plus, en offrant un lien physique entre les établissements, le rapprochement dans le but d’ordonner des fonctions communes est encouragé. Il peut s’agir de maisons communautaires, de buanderies, de fumoirs, de cuisines, de bibliothèques, de stationnements pour les motoneiges, etc.

 

LA VERSATILITÉ DU PROJET

L’assemblage des unités d’habitations du projet se veut aisé et amical, ne nécessitant aucune main-d’œuvre spécialisée. Il est estimé que leur construction ne demande la participation que de 2 à 4 personnes. Leur adaptation cherche également à pouvoir s’intégrer aux flancs des montagnes sans présenter de défi pour son organisation. Le principe constructif étant fait de modules indépendants, les possibilités sont quasi-infinies.

 

LE MONTAGE

Tel que mentionné, la construction commencerait donc par la mise en place d’une passerelle de bois soutenue par une structure d’acier légère. Le dessous de la passerelle allouerait le passage de tuyaux et de câbles assurant les services en eaux potables, en évacuation des eaux usées, en chauffage, en géothermie, etc. Viendrait ensuite la base de la maison: une structure de bois en contreplaqué, isolée par des algues et toujours soutenue par une structure d’acier légère. Chaque unité d’habitation se déploierait alors en deux zones. La zone habitée serait constituée de boites modulaires en contreplaqués isolées d’algues nommées Paquibiq. Elles pourraient tout aussi bien être préfabriquées ou de construction autonome. La peau, seconde zone, serait constituée de deux feuilles de polycarbonate accueillant un espace d'air de 25 mm dans leur interstice. La structure de bois en poutrelles ajourées servirait accessoirement d’appui pour un panneau solaire et offrirait des fenêtres ouvrables à son sommet pour une ventilation naturelle. Cet espace aurait l’avantage de demeurer tempéré même au plus froid de l’hiver arctique. Il deviendrait alors pratique de l’utiliser comme serre, atelier de travail ou aire de rangement. Il serait possible d’y accomplir toutes les tâches qu’ordinairement l’hiver rend trop difficiles.

 

Enfin, bien que l’alternative proposée par le new Arctic building practice dresse une vision prometteuse de l’avenir, il demeure important de saisir que la viabilité d’un tel projet réside dans l’appropriation et l’adaptation que les communautés qui sont appelées à y vivre en feront.

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