Les Pléiades
un habitat durable pour Salluit et Umiujaq
maquette et projet par
Mathieu Leclerc et Élisa Gouin
Le projet Pléiades s’inscrit dans une tentative de réponse globale aux problèmes des logements sociaux chez les Inuit de Umiujaq, dans le nord du Québec. Il propose une réponse adaptée aux contraintes d'un site, par la création d’un modèle de maisons offrant une multitude de combinaisons possibles.
La complexité de la culture inuit, entre traditions et modernité, requiert une action architecturale réfléchie et ouverte qui ne ferme aucune possibilité quant à l’aménagement des habitations. En choisissant de façon consciente et concertée la composition de leurs habitations, nous espérons que l’appropriation de l’espace sera facilitée. Cette appropriation des maisons contribuerait également à réduire le vandalisme et les bris.
FACILITÉ DE LA MISE EN OEUVRE
L’approche constructive adoptée repose sur la mise en place d’un système de construction local. Les plus gros villages du Nunavik (Salluit et Kuujjuaq par exemple) seraient hôtes d’une usine de préfabrication de modules à construire. Dans chaque village, une équipe de constructeurs seraient formés pour l’assemblage des maisons acheminées par bateau. Chaque futur propriétaire, après avoir choisi les modules qui composeraient sa maison, serait encouragé à participer é la construction de son habitation. Une économie régionale entre les villages pourrait se mettre en place, par l’acheminement des modules de maisons, la circulation du savoir-faire en construction, etc.
Des détails d’assemblage et des dimensions de modules standardisés permettraient de faciliter la construction, la rendant accessible aux novices.
ESPACES COMMUNS
L’implantation de maisons neuves entre les parcelles existantes et la rénovation des maisons existantes permettraient la création d’espaces communs à l’avant des maisons. Ces espaces, à l’abri du vent et des intempéries, faciliteraient la vie quotidienne à l’extérieur. Fournissant espaces de travail, de jeux et de rencontres, ils contribueraient à reconnecter les membres de la communauté qui ne jouissent aujourd’hui de pratiquement aucun espace commun. Des rampes à faible pente favoriseraient un accès en douceur au sol, intégrant les maisons au territoire.